Biographie
Enregistré dans des conditions d’angoisse irrationnelle dans les Alpes, ce nouvel album de Jean Jean se démarque de leurs précédentes compositions. « On en avait marre des trucs trop compliqués et un peu festifs, on voulait éviter d’en faire trop, arrêter les patchworks et travailler de vraies chansons, avec plus de recul », expliquent Edouard et Sébastien, l’un à la batterie et aux samples, l’autre à la guitare bizarre qui ressemble à un clavier. « Les morceaux sont courts parce qu’ils ont été composés dans l’urgence. » Ce qui était une vraie volonté, mais qui dépendait aussi d’une contrainte assez banale : Edouard devait prendre le premier bus de nuit qui le ramenait de la banlieue parisienne à son domicile. A la question sur le style de leur musique, ils répondent avec hésitation : « Déshumanisé, chelou, groovy ». Evidemment, ce sont les pires étiquettes qu’on puisse accoler à un groupe, ou à n’im-porte quoi d’autre, d’ailleurs. On peut alors tenter, sans grande conviction, un « post-math-rock » ? Un « electronic space-rock » ? En fait, oublions cela...
Jean Jean est désormais un trio. Après un EP (« Jean Jean EP » en 2010), un album (« Symme-try » en 2013), des centaines de concerts intenses et de multiples tournées américaines et eu-ropéennes, le groupe a bien failli se perdre, et se dissoudre, il y a de cela à peine un an. Alors en duo, Edouard et Sébastien avaient pourtant composé un autre EP... qu’ils ont finalement mis à la poubelle. Il leur manquait quelque chose, ou quelqu’un. Leurs recherches pour trouver un troisième musicien s’avèreront vaines, et cette idée fera son chemin... Jusqu’à ce que Gregory, multi-instrumentiste émérite au sein d’Almeeva ou de Kid North, et compagnon de route depuis toujours, envoie sa candidature pour s’occuper des vieux synthés et de la basse.Tout de suite, ça a collé. « Il a apporté ce liant entre la batterie et la guitare, qui rajoute un niveau », sourit Edouard, qui semble sourire tout le temps. C’est parfois une carapace.
Biographie
Enregistré dans des conditions d’angoisse irrationnelle dans les Alpes, ce nouvel album de Jean Jean se démarque de leurs précédentes compositions. « On en avait marre des trucs trop compliqués et un peu festifs, on voulait éviter d’en faire trop, arrêter les patchworks et travailler de vraies chansons, avec plus de recul », expliquent Edouard et Sébastien, l’un à la batterie et aux samples, l’autre à la guitare bizarre qui ressemble à un clavier. « Les morceaux sont courts parce qu’ils ont été composés dans l’urgence. » Ce qui était une vraie volonté, mais qui dépendait aussi d’une contrainte assez banale : Edouard devait prendre le premier bus de nuit qui le ramenait de la banlieue parisienne à son domicile. A la question sur le style de leur musique, ils répondent avec hésitation : « Déshumanisé, chelou, groovy ». Evidemment, ce sont les pires étiquettes qu’on puisse accoler à un groupe, ou à n’im-porte quoi d’autre, d’ailleurs. On peut alors tenter, sans grande conviction, un « post-math-rock » ? Un « electronic space-rock » ? En fait, oublions cela...
Jean Jean est désormais un trio. Après un EP (« Jean Jean EP » en 2010), un album (« Symme-try » en 2013), des centaines de concerts intenses et de multiples tournées américaines et eu-ropéennes, le groupe a bien failli se perdre, et se dissoudre, il y a de cela à peine un an. Alors en duo, Edouard et Sébastien avaient pourtant composé un autre EP... qu’ils ont finalement mis à la poubelle. Il leur manquait quelque chose, ou quelqu’un. Leurs recherches pour trouver un troisième musicien s’avèreront vaines, et cette idée fera son chemin... Jusqu’à ce que Gregory, multi-instrumentiste émérite au sein d’Almeeva ou de Kid North, et compagnon de route depuis toujours, envoie sa candidature pour s’occuper des vieux synthés et de la basse.Tout de suite, ça a collé. « Il a apporté ce liant entre la batterie et la guitare, qui rajoute un niveau », sourit Edouard, qui semble sourire tout le temps. C’est parfois une carapace.