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Biographie
André Brasseur est né à Ham-sur-Sambre en 1939. Il apprend le piano et le violoncelle à l’Académie de Tamines. A 20 ans, il fait la connaissance du batteur Bruno Castellucci et du bassiste Luc Streels. Le trio concocte alors un 45 tours financé par un disquaire namurois. Exciting Blues, c’est le nom de l’opus, a du mal à trouver sa place sur les ondes parce que les sons sont jugés trop suggestifs. Autres temps…
Vient le temps du service militaire et André Brasseur intègre l’Orchestre de Jazz de l’Armée belge. Il choisit de louer un orgue électrique pour participer au fameux Festival de Comblain-la-Tour. Entre le musicien et l’instrument, la rencontre est fusionnelle. Le rêve, à cet instant, est d’acquérir un orgue Hammond B3, cet instrument mythique conçu à l’origine pour résonner dans les églises fréquentées par les Noirs Américains, mais qui va vite passionner les jazzmen. L’orgue est coûteux mais une amie «à héritage» va financer l’achat. André Brasseur prend ses quartiers musicaux au fameux Pol’s Jazz Club, près de la Grand-Place à Bruxelles. Il joue 5 soirs par semaine, en échange d’une maigre rémunération.
Et puis vient la fameuse année 1964 et la maison de disques Palette Records qui lui demande de composer une mélodie. Après quelques tâtonnements suivis de refus, le musicien compose quelque chose qui a l’air de tenir la route. A l’heure de la mise en boîte en studio, le technicien se trompe dans ses manipulations et crée sans le vouloir une tonalité électronique . Mais le son, forcément inattendu, a l’heur de plaire au producteur. Early Bird, mélodie entêtante de 2'50", va devenir un tube planétaire, flirtant dans les charts avec les chansons des Beatles.
Cinquante ans plus tard, on cite le chiffre de 17 millions de disques vendus et 600 titres enregistrés, sans oublier bien sûr cette très longue traversée du désert, lorsque l’orgue Hammond est balayé par les rythmes rock puis enterré par la sirupeuse déferlante Disco.
Et voilà qu’il y a trois ans, un producteur gantois s’intéresse tout à coup au toujours jeune musicien wallon, dans le cadre d’un compilation de titres funky. Au départ, il s’agissait de ressusciter deux opus. Au final, cela deviendra le double album, avec les succès mais aussi des titres moins connus. Dans la foulée, le Namurois repart en tournée, sur les routes de Flandre et de Hollande. Avec en poin d’orgue cette prestation au Pukkelpop 2016, entouré de cinq musiciens groovy.
Biographie
André Brasseur est né à Ham-sur-Sambre en 1939. Il apprend le piano et le violoncelle à l’Académie de Tamines. A 20 ans, il fait la connaissance du batteur Bruno Castellucci et du bassiste Luc Streels. Le trio concocte alors un 45 tours financé par un disquaire namurois. Exciting Blues, c’est le nom de l’opus, a du mal à trouver sa place sur les ondes parce que les sons sont jugés trop suggestifs. Autres temps…
Vient le temps du service militaire et André Brasseur intègre l’Orchestre de Jazz de l’Armée belge. Il choisit de louer un orgue électrique pour participer au fameux Festival de Comblain-la-Tour. Entre le musicien et l’instrument, la rencontre est fusionnelle. Le rêve, à cet instant, est d’acquérir un orgue Hammond B3, cet instrument mythique conçu à l’origine pour résonner dans les églises fréquentées par les Noirs Américains, mais qui va vite passionner les jazzmen. L’orgue est coûteux mais une amie «à héritage» va financer l’achat. André Brasseur prend ses quartiers musicaux au fameux Pol’s Jazz Club, près de la Grand-Place à Bruxelles. Il joue 5 soirs par semaine, en échange d’une maigre rémunération.
Et puis vient la fameuse année 1964 et la maison de disques Palette Records qui lui demande de composer une mélodie. Après quelques tâtonnements suivis de refus, le musicien compose quelque chose qui a l’air de tenir la route. A l’heure de la mise en boîte en studio, le technicien se trompe dans ses manipulations et crée sans le vouloir une tonalité électronique . Mais le son, forcément inattendu, a l’heur de plaire au producteur. Early Bird, mélodie entêtante de 2'50", va devenir un tube planétaire, flirtant dans les charts avec les chansons des Beatles.
Cinquante ans plus tard, on cite le chiffre de 17 millions de disques vendus et 600 titres enregistrés, sans oublier bien sûr cette très longue traversée du désert, lorsque l’orgue Hammond est balayé par les rythmes rock puis enterré par la sirupeuse déferlante Disco.
Et voilà qu’il y a trois ans, un producteur gantois s’intéresse tout à coup au toujours jeune musicien wallon, dans le cadre d’un compilation de titres funky. Au départ, il s’agissait de ressusciter deux opus. Au final, cela deviendra le double album, avec les succès mais aussi des titres moins connus. Dans la foulée, le Namurois repart en tournée, sur les routes de Flandre et de Hollande. Avec en poin d’orgue cette prestation au Pukkelpop 2016, entouré de cinq musiciens groovy.